Le burnout parental

Epuisé dans son rôle de parent, physiquement et émotionnellement le parent n’a plus de ressources. Son réservoir est vide ; il agit en mode survie, en pilotage automatique

Trop fatigué, agacé, stressé, le parent a du mal à être affectueux avec ses enfants Epuisé, il élabore malgré lui un système de défense vis-à-vis de son épuisement en se désinvestissant à l’égard de son ou ses enfants. Le parent continue à les aimer mais ne parvient plus à le manifester. En perte totale d’énergie, il agit comme un robot, assume un rôle, ne faisant que ce qui est nécessaire (préparer le repas, les conduire à l’école, chez le médecin, faire les devoirs, les habiller, les coucher etc….)

Il connaît une saturation et ne perçoit plus de plaisir à s’occuper de ses enfants. Son identité parentale est mise en cause sans pour cela que les enfants soient considérés comme responsables. Il s’en suit souvent de la honte, de la culpabilité, une perte d’estime de soi comme parent ;

Le burn out parental s’accompagne d’une sorte de prise de conscience. Le parent se sent effectivement changé, à « côté de lui ». Il ne se reconnait plus dans ses réactions avec son ou ses enfants. Il a le sentiment de ne plus être un bon parent, il finit par se sentir coupable et honteux et perd confiance en lui.

Il n’y a pas forcément de burnout parental et burnout professionnel en même temps. Malgré tout, le stress et l’épuisement vécu dans l’une des deux sphères peut envahir l’autre sphère.